C’est une nouvelle qui vient frapper de plein fouet la République togolaise. Aboudou Assouma a passé l’arme à gauche, comme nous venons de l’apprendre il y a quelques instants.
L’information est confirmée ce jour par Loïc Lawson qui est à la tête de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) section Togo.
Sur les réseaux sociaux, le journaliste a écrit : « Catastrophe nationale. Le président de la Cour constitutionnelle Aboudou Assouma n’est plus. Il est retourné à son Seigneur. Que nos rancunes se taisent devant la mort. Paix a son âme et que Dieu apaise sa famille nucléaire et politique ».
Aboudou Assouma bénéficiait de la confiance du chef de l’État Faure Gnassingbé qui l’a reconduit dernièrement à la tête de la juridiction suprême, un poste qu’il occupait déjà il y a quelques années.
Le défunt a été élu membre de la Cour par l’Assemblée nationale par quatre-vingt-neuf (89) voix sur quatre-vingt-onze (91) députés le 24 décembre 2019. Il était membre de la Haute Cour du Togo depuis 2007.
Pour son mandat en cours, c’est le 30 décembre 2019 qu’il avait pris fonction à l’issue d’une cérémonie solennelle de prestation de serment qui s’est déroulée dans la capitale en présence du président de la République.
Pour l’instant, on ignore de quoi est véritablement mort Aboudou Assouma, patron de la Cour constitutionnelle qui est un organe chargé d’assurer la primauté effective de la Constitution qui est, selon la théorie de hiérarchie des normes, la norme suprême. Il convient donc, pour assurer l’État de droit de vérifier la conformité des lois par un contrôle.
