Togo : les jeunes accros à la consommation de drogues

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Togo : les jeunes accros à la consommation de drogues

« Notre jeunesse risque d’être décimée par cette forte propension de la consommation du cannabis, d’autres psychotropes et de l’alcool ». C’est la déclaration faite par le ministre du Développement à la base de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, Myriam Dossou D’Almeida, à l’occasion d’une rencontre avec une délégation de l’ONG Rapaa le 08 septembre 2022.

“De plus en plus de jeunes ont un accès facile aux drogues et stupéfiants à travers de nouveaux canaux de distribution et les réseaux sociaux”, constate le ministre .

Une enquête menée par l’Alliance nationale des consommateurs et de l’environnement au Togo auprès de 500 jeunes de 12 à 24 ans prouve qu’une majorité des jeunes consomment de l’alcool et près de 20% se droguent.

Risques

La consommation de ces substances a des impacts sur la santé. On peut citer comme conséquences :

Risques psychiques : difficultés de concentration, troubles de la mémoire, déformation de la perception de la réalité, nervosité, agressivité, anxiété, dépression, risque de suicide.

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Risques d’accidents de la circulation : perte de vigilance et des réflexes, désinhibition, mauvaise coordination des mouvements.

Risques physiques : détérioration de l’état physique, risque de transmission des virus sexuellement transmissibles (relations sexuelles, échange de seringues), décès.

Risques sociaux : marginalisation, violences commises sous l’effet d’un produit.

Actions

Le meilleur moyen de prévention selon le ministre de la Jeunesse, c’est la sensibilisation. « C’est pourquoi j’exhorte tous les acteurs autour du gouvernement, la société civile, les parents et les jeunes eux-mêmes, à mobiliser leurs efforts dans le but créer une vaste coalition pour faire reculer ce fléau ».

Depuis 2013, l’ONG Recherche action prévention accompagnement des addictions (Rapaa) lutte contre l’usage des drogues et substances addictives et accompagnent les victimes à sortir de la dépendance. Le ministre a affirmé qu’elle « fait un plaidoyer pour la mise en place d’un cadre réglementaire afin d’encadrer l’importation et l’utilisation des substances addictives, notamment la chicha, dont la composition est souvent modifiée par les consommateurs ».

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