Les Eperviers dames du Togo reprennent du travail en attendant le tirage au sort qui aura finalement lieu le 29 avril au Complexe Mohammed VI de football à Rabat. Elles ont débuté un stage de préparation depuis le 15 avril dernier à Lomé. L’essentiel des exercices se concentre sur le travail physique et technique, le test VMA et le placement défensif.
Il faudrait mettre les filles dans les meilleures conditions de préparation pour optimiser leurs chances d’aller loin dans la compétition.
Le stage débuté à Lomé ne serait que la première phase des préparatifs pour la Coupe d’Afrique féminine des Nations 2022, selon les informations. Dans ces genres de compétition, l’aspect climatique est primordial et ne doit pas être négligé. Les filles, pour le moment, s’entraînent au stade de Kégué.
Cependant, le Maroc et le Togo ont des climats différents. Le premier jouit d’un climat méditerranéen et le second, d’un climat tropical. Même si L’événement se déroulera en été (du 2 au 23 juillet), les températures à Lomé, dans cette période de l’année, varient de 28°C à 33°C. Au Maroc, en été, la température est de 24 à 26 °C.
Un choc climatique est possible si l’on néglige ce point d’autant plus que la plupart des joueuses togolaises évoluent principalement en Afrique occidentale et centrale. En outre, des matchs amicaux avec des sélections nationales maghrébines seraient souhaités. Pour une première participation et encore que la compétition sert de tournoi qualificatif pour la Coupe du monde féminine de football 2023, il faut s’y préparer sérieusement.
Pour ce qui est de la qualification pour la Coupe du monde féminine de football 2023, seuls les quatre demi-finalistes se qualifieront pour la compétition mondiale. Deux autres équipes disputeront des barrages intercontinentaux.
Akuété Francisco