Saint Valentin : les blagues des internautes

0
94
Des jeunes consultent leur téléphone

Ça y est. La Saint Valentin est dans la cité. Moment d’émotion unique ; le lundi est plus rouge que jamais. Amoureux, à vous de jouer. Tant l’inaction peut être fatale, tellement un geste peut être crucial. A quatorze différents degrés, chacun vit le 14. Les internautes le célèbrent de bonne humeur. Vidéos, status, discussions le traduisent. En voici qui volent facilement un sourire.

« Maria, je ne suis pas une station d’essence mais mon amour pour toi est total ».

« Si vous entendez des bruits sur vos toits, ne vous inquiétez pas. Ce n’est que moi qui m’entraîne pour aller décrocher le soleil à mon amour ».

« Barbara, je suis prêt à abandonner mon rêve pour s’attacher à toi comme Jean-Pierre Fabre a oublié la présidence pour s’accrocher à la mairie ».

« Ama, j’aime tes yeux mais je préfère les miens car sans eux je ne pourrais pas voir les tiens ».

« Ma sœur, le gars que tu as mis au statut le 14 février passé est-il le même que tu as posté ce 14 février ? Ou tu as fait mercato ? Ou bien ça ne me concerne pas » ?

« Tu es la Gabaski de mon cœur ».

« La Saint Valentin, c’est pour les chrétiens. Les musulmans peuvent attendre la Saint Abdoulaye ».

« Je suis prêt à tout pour toi ne décroche plus le téléphone le jour de la Saint Valentin ».

« Tu es mon état d’urgence bébé. Ma seule maladie respiratoire. Quand tu n’es pas là, mon cœur est en confinement parce que ton corps représente mon cache-nez. A jamais, tu es mon virus ».

« Mon frère, si durant toute la journée de ce 14, tu ne reçois aucun message de ta copine, sache que tu es remplaçant comme Bassogog ».

« Allô Janny Sikazwe, viens siffler prématurément la fin de cette journée sinon les filles vont beaucoup nous manger ».

« Mon grand-père m’a dit que pour avoir une femme, il faut dépenser. Je ne savais pas que c’est son père qui lui avait dit la même chose après avoir vendu sa maison à cause d’une femme. J’ai vendu ma moto pour offrir un cadeau à Anita. Qui suis-je pour ne pas respecter la tradition familiale ».

« Si tu as l’argent, aujourd’hui c’est la Saint Valentin. Si tu n’as pas d’argent, aujourd’hui c’est lundi ».

« – Mon amour, j’ai eu un accident sur la route de ton cœur, secourue par l’ambulance de ton regard, hospitalisée dans la clinique de tes lèvres et je n’attends que ton je t’aime pour guérir. Bébé, rends-moi la vie.
– Akoua, l’argent que tu vois sur la table n’est pas pour moi ».

« Anne Marie, je t’invite chez moi et tu viens tuer les cafards. Je ne peux pas épouser une criminelle. Oublie la Saint Valentin ».

« Si la nature des cadeaux dépendait de la virginité, il y a des filles qui n’auraient même pas un beignet de 50 francs ».

« Ce lundi, Jeanne est bizarre. Je dis que je suis en train de boire de l’eau et elle me dit de faire doucement pour ne pas me blesser. Mais en buvant, je me suis blessé la gorge. Je ne peux plus lui apporter son cadeau de Saint Valentin ».

Sur les réseaux sociaux, l’ambiance est bon enfant. Pour boutiques, restaurants, emballeurs de colis, c’est le jackpot ; l’occasion fait le larron. Couples, bien malin celui qui ne brûle pas la chandelle par les deux bouts. Une fois n’est pas coutume. S’il faut dépenser, que ce ne soit pas tout. Pour les solitaires, à l’année prochaine sans doute.

K. Augustin Akey

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici