La fondation Nobel décerne en ce début de semaine les prix aux différents lauréats. Au-delà de la pandémie de la Covid-19 qui oblige les heureux gagnants à recevoir leurs prix dans leur pays respectif. L’édition 2021 récompense dans la catégorie littérature un écrivain africain, Abdulrazak Gurnah, originaire de la Tanzanie.
Après soixante-douze années d’existence, une dizaine de romans et plusieurs nouvelles, Abdulrazak Gurnah reçoit la plus grande récompense mondiale en littérature. Le natif de Zanzibar devient le cinquième Africain à être primé par l’Académie suédoise en littérature et le deuxième écrivain d’Afrique noire après le Nigérian Wole Soyinka primé au cours de l’édition de l’année 1986.
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Le cent dix-huitième prix Nobel de littérature est décerné à l’Anglo-Tanzanien Abdelrazak Gurnah qui a quitté sa Tanzanie natale à cause des persécutions qui s’exerçaient sur son ethnie sous le règne du président Abeid Karume. Ce n’est qu’en 1984 qu’il revient au pays pour voir son père peu avant la mort de ce dernier. L’homme qui vivait en exil depuis ses vingt ans aux Royaumes Unis a été remarqué par son style direct notamment sur les sujets liés au colonialisme et à l’immigration.
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Ecrivain prolifique, il a aussi été sélectionné pour le Booker Prize, récompense littéraire en Grande Bretagne pour son roman Paradise paru en 1994. Abdulrazak Gurnah, c’est aussi Memory of Departure (1980), Pilgrim’s Way (1988), Dottie (1990) et Afterlives, son dixième roman paru en 2020. Trois de ses romans ont également été traduits en français preuve de la qualité de ses œuvres. Il s’agit de Paradis, traduit par Anne-Cécile Padoux (Le Serpent à Plumes, 2000) ; Près de la mer (Galaade, 2006) et Adieu Zanzibar (Galaade, 2009), traduits par Sylvette Gleize.
La récompense de Abdulrazak Gurnah au prix Nobel 2021 intervient après celle du Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, prix Goncourt et celle du Sud-Africain Damon Galgut, Booker Prize.
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