Malgré les difficultés rencontrées dans l’exercice de son métier de coiffeur, Lama Koffi, 28 ans, ne compte pas jeter l’éponge. L’homme dont l’atelier est situé dans le quartier Tokoin solidarité à Lomé pense à des pistes de solutions qui lui permettront de joindre les deux bouts.
La coiffure est l’un des signes révélateurs de l’élégance d’une personne. Lama Koffi a décidé d’apprendre le métier de coiffeur, après l’obtention de son Brevet d’études de premier cycle (BEPC) en 2008. Il effectue son apprentissage de 2009 à 2013. Il ouvre en octobre 2014, son propre atelier.
Mes débuts ici, à Solidarité ne se sont pas passés comme je le souhaitais. Je n’avais presque pas de clients. Je passais seul, mes journées à l’atelier. Il faut dire que je m’y attendais un peu, mais ce à quoi je ne m’attendais pas est que cette situation dure une année entière.
« Le métier de coiffeur à lui seul ne me suffit pas »
Aujourd’hui, Lama Koffi est bien connu dans le quartier et a de la clientèle. Il témoigne que les couvre-feu décrétés en 2020 ont freiné ses activités. « Ici, c’est souvent dans la soirée qu’il y a de la clientèle et surtout dans les weekends. Lorsqu’on devait fermer avant 20 heures à cause du couvre-feu, j’ai perdu beaucoup sur le plan financier. Je travaille de mardi à dimanche. Et dans le mois, quand il y a du travail, je gagne 20.000 FCFA ».
Lama Koffi trouve nécessaire de joindre une autre activité à la coiffure. « Dans mon atelier, je vends des tondeuses mais je prévois aussi exposer des chaussures et des chemises. Je trouve que le métier de coiffeur à lui seul, ne me suffit pas ». A ses besoins personnels, s’ajoutent les frais de loyer et d’électricité. Tout cela montre que son seul métier de coiffeur n’arrive pas à le nourrir.
Akuété Francisco
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