Joël M’Maka Tchédré a réussi à se faire une place dans le monde cinématographique. Réalisateur et producteur togolais, il a reçu plusieurs distinctions grâce à ses productions qui traversent les temps et les espaces.
« Pendant que j’étais en formation en journalisme, j’ai eu envie de faire des films documentaires et c’est comme ça que je suis arrivé au cinéma », raconte Joël.
De retour au Togo après l’obtention d’un diplôme de master en documentaire de création à l’Université Stendhal à Grenoble en France, l’auteur, réalisateur et producteur, est depuis 2014 à la tête de la structure Les films du siècle, une maison de production audiovisuelle avec laquelle il a réalisé à ce jour une dizaine de films. Au nombre de ces derniers on distingue : Bataille intérieure ; Pacte ; Lomé, La Belle… Des productions qui font aujourd’hui le tour des grands rendez-vous du cinéma en Afrique. C’est ainsi que Nana Benz, reine du textile africain une de ses réalisations a été distinguée grand prix Kodjo Ebouclé en 2014 au festival de films Clape ivoire d’Abidjan.
Initiateur du festival de cinéma Emergence
Joël Tchédré, c’est aussi plusieurs sélections au Fespaco et des distinctions en tant que producteurs. L’Or… dure, court métrage documentaire réalisé par la Togolaise Anita Afantchao en est un des exemples. Il est également depuis 2014, l’initiateur du festival de cinéma Emergence (un festival de court métrage) qui est à sa huitième édition cette année. L’ambition de Joël, c’est de montrer au monde entier, au travers de ses productions, les merveilles de la société africaine en général et togolaise en particulier. Son film T’bool, moyen métrage portant sur la danse du feu réalisé à Bassar localité de laquelle il est originaire, en dit long.
« Un film est fait pour être vu ». Face aux manque de salle et de mécanisme pouvant donner de la visibilité aux films produits et réalisés, il reste confiant. Il ambitionne réaliser des films longs métrages et des séries. Celui qui dit « nous » en parlant de lui espère combler le retard pris par l’Afrique par rapport aux autres continents sur le plan cinématographique. Il déclare être fier lorsqu’il tombe par hasard sur l’une de ses productions à la télé.
Elom SOS
◼️ « Il est temps d’instituer le mois du cinéma togolais », Dr Anoumou Amekudji