Contre la récente sanction infligée aux directeurs d’écoles au Togo, la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (Fesen) appelle à une nouvelle grève les 10 et 11 novembre. Elle a adressé un courrier au ministre des Enseignements primaire et secondaire et à son collègue de la Fonction publique, lundi, le 08 novembre.
Selon la note adressée aux autorités, la fédération « appelle de nouveau tous les enseignants à une cessation des activités pédagogiques les mercredi 10 et jeudi 11 novembre 2021 sur toute l’étendue du territoire au cas où une suite favorable n’est accordée à ses légitimes revendications ».
◼️ [Revue de presse] Togo : la Fesen face au ‘’duo Bawara – Kokoroko’’
Plus de 1 000 directeurs d’établissements du préscolaire et primaire ont perdu leur titre à la suite de la grève organisée par La Fesen, les 3 et 4 novembre. Le ministre des Enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko les a démis de leur fonction pour en faire de simples chargés de classes, parce qu’il juge illégale cette manifestation.
Cette décision du ministre est dénoncée par la Fesen. Elle la qualifie ‘’d’impopulaires’’ et « non conformes aux dispositions des articles 170 et 171 du statut général de la fonction publique togolaise ». Pour la fédération la grève des 3 et 4 novembre « n’est ni illicite, ni illégale, mais a pour objet les modalités de jouissance de la gratification exceptionnelle, une proposition du gouvernement en lieu et place du Protocole d’Accord signé le 18 avril 2018 ».
◼️ Partenariat UL-UBM : des étudiants de l’Isica obtiennent des diplômes français
Le bureau de la Fédération lance une nouvelle grève. Elle exige le paiement de « primes spéciales promises par gouvernement » et la « réhabilitation sans conditions des chefs d’établissement révoqués ».
« On peut avoir (…) des idées variées sur un sujet, mais nous devons arriver à dégager de solutions les plus fines et non de faux consensus », a affirmé le professeur Dodzi Kokoroko.
◼️ Tesprit ou l’art pour sauver les enfants de la rue
