Blaise Compaoré sera absent au procès Sankara

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Blaise Compaoré, ex-président du Burkina Faso

Le principal accusé de l’assassinat de Thomas Sankara, l’ex chef d’Etat Blaise Compaoré ne sera pas présent au procès du 11 octobre prochain devant le tribunal militaire de Ouagadougou. Ses avocats ont donné l’annonce le 07 octobre 2021.

15 octobre 1987, une date les burkinabés n’oublieront pas. Il a fallu 34 ans pour qu’arrive ce jour tant attendu selon l’un des avocats des familles des victimes.

Arrivé au pouvoir à 37 ans, Thomas Sankara a été tué avec douze de ses compagnons par un commando lors d’une réunion au siège du Conseil national de la révolution (CNR) à Ouagadougou.  Son ancien ami Blaise Compaoré a pris le pouvoir lors du putsch de 1987 et y est resté pendant 27 ans avant d’être renversé à la suite d’une insurrection populaire en 2014.

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L’ancien président, exilé à Abidjan, est le principal accusé qui sera jugé pour l’assassinat en 1987 du capitaine révolutionnaire.

« On ne nous a jamais rien notifié », déplore Me Pierre-Olivier Sur, l’un des avocats français de Blaise Compaoré. « Il n’a jamais été convoqué à un interrogatoire. Au total, nous n’avons pas eu accès au dossier. Comment préparer sérieusement un procès qui s’annoncerait médiatisé et même historique, sans avoir eu accès au dossier ? C’est impossible en termes de droit de la défense. C’est pour cela qu’il n’est pas question pour nous d’y aller de façon fantoche », affirme-t-il.

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 Au total, 14 personnes devront répondre des faits qui leurs sont reprochés. Autre accusé, le général Gilbert Diendéré, 61 ans, un des principaux chefs de l’armée lors du putsch de 1987. Devenu ensuite chef d’état-major particulier du président Compaoré, le général Diendéré purge déjà au Burkina une peine de 20 ans de prison pour une tentative de coup d’État en 2015. Tous deux sont accusés de « complicité d’assassinats », « recel de cadavres » et « d’attentat à la sûreté de l’État ».

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