Les dirigeants des de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont suspendu la Guinée de leur organisation régionale à la suite du coup d’Etat militaire de dimanche. La décision est prise à l’issue d’un sommet virtuel tenu par les chefs de d’Etats, mercredi le 8 septembre 2021. Cependant, aucune mesure économique n’est prise contre le pays.
Le coup d’Etat orchestré par les Forces spéciales guinéennes, conduites par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, contre Alpha Condé est une « violation claire de notre charte sur la bonne gouvernance », affirme le président ghanéen Nano Akufo-Addo.
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La Cedeao suspend la Guinée « de toutes ses instances de décision », a déclaré le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, au sortir de la visioconférence, à des journalistes à Ouagadougou.
Les dirigeants ont, comme le souligne La minute, « exigé le respect de l’intégrité physique du président Alpha Condé », déposé par les putschistes dimanche, sa « libération immédiate » ainsi que celle de toutes les personnes interpellées et réclament, « très rapidement », un retour à l’ordre constitutionnel.
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Aucune sanction économique d’ordre économique n’est évoqué par Alpha Barry. Cependant, il informe qu’une mission de haut niveau sera dépêchée dès le 09 septembre en Guinée. La Cedeao va revoir ensuite ses positions.
Les putschistes ont dissous le gouvernement et les institutions. Ils ont aboli la Constitution qu’avait fait adopter Alpha Condé en 2020 pour se représenter après deux mandats, malgré des mois de contestation. Ils disent vouloir mettre fin à « la gabegie financière », la « corruption » et le « piétinement des droits des citoyens ».
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