Sept pays n’ont pas rempli les conditions requises en matière de contrôles antidopage pour participer aux épreuves d’athlétisme de Tokyo 2020. Cette information est rendue publique par l’Unité d’intégrité (AIU) de ce sport, ce mercredi, soit 36 heures avant le début des épreuves. Conséquences, vingt athlètes dont 14 Africains sont écartés de la compétition.
Les représentants de la Biélorussie (3), de l’Ethiopie (1), du Kenya (2), du Maroc (1), de l’Ukraine (3) et surtout du Nigeria (10) ont vu leurs rêves de Jeux olympiques brisés quasiment à la dernière minute.
Ces athlètes n’ont pas subi les 3 contrôles antidopage inopinés, effectués hors-compétition et au cours des dix derniers mois, requis par World Athletics, indique RFI. L’Ethiopie, le Kenya, le Maroc et le Nigeria font partie d’une liste de pays sous surveillance en matière de lutte contre le dopage.
« Le système sportif au Nigeria est tellement défectueux »
Concernée par la décision, la championne d’Afrique du lancer du disque, la Nigériane Chioma Onyekwere, a interpellé World Athletics et l’AIU sur Tweeter.
Les athlètes ne sont pas fautifs dans cette affaire. S’il vous plaît, nous avons besoin de votre aide pour savoir comment nous pouvons effacer ça afin que nous puissions tous les dix concourir.
L’athlète nigérian Blessing Okagbare, qui ne semble pas être concernée par la décision, a aussi réagi à travers un tweet.
Je l’ai déjà dit et je le répète. Si vous ne connaissez pas le sport, si vous n’êtes pas passionné par lui/nous (les athlètes), alors vous n’avez rien à faire là en tant qu’administrateur. Le système sportif au Nigeria est tellement défectueux et nous, les athlètes, sommes toujours à la merci des dommages.
