Fescilom 8 : quand le cinéma protège l’environnement

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Une vue de la salle de conférence et des participants

La 8ème édition du Festival de cinéma de Lomé (Fescilom) a été officiellement lancée, jeudi le 1er juillet 2021. Professionnels de l’art, passionnés du septième art, acteurs de l’environnement, autorités, organismes et partenaires se réunissent du 1er au 03 juillet à l’Institut français de Lomé (IFT), autour du thème : « La contribution du cinéma vert pour le développement durable ».

Accueil chaleureux, salle de conférence aérée, chaises disposées avec le respect de la distanciation sociale, masques de protection au nez des participants, tout était prêt avant l’arrivée des invités, vendredi le 02 juillet. La cérémonie d’ouverture a débuté à 09 heures avec l’allocution de Yannick LE ROUX, directeur de l’Institut hôte.

L’Institut français de Lomé et l’ambassade de France au Togo sont très attachés au développement de l’industrie culturelle et créative. Par-dessus tout, la thématique de l’environnement nous tient à cœur parce qu’elle intègre les besoins environnementaux dans le processus de production cinématographique.

Un festival, plusieurs activités

L’événement a démarré jeudi avec plusieurs activités aux compteurs. Elles se veulent une opportunité de partage d’expériences entre différents acteurs, indique le délégué du Fescilom, Joël Misseboukpo.

Joël Misseboukpo lors de son allocution

Des conférences, tables rondes, projections de films, communications et discussions en panels, échanges B to B, master class, formations sur la protection de l’environnement, confrontations d’idées entre professionnels de cinéma et ceux de l’environnement ainsi que du développement durable sont inscrits au programme.

« Un geste ! Une vie ! Sauvons la planète »

Ces mots que l’on pouvait entendre répéter dans une vidéo projetée dans la salle, traduisent la volonté des organisateurs d’allier cinéma, environnement et développement durable pour contribuer à l’émergence sociale du Togo. L’édition 2021 du Fescilom épouse la 4ème édition du forum des jeunes cinéastes engagés pour l’environnement. Une pierre deux coups.

La particularité du Fescilom séduit

Des festivals, il y en a beaucoup dans le monde. Qu’est-ce qui fait la particularité du Fescilom ? C’est à cette interrogation qu’a répondu le directeur du Festival international des films africains en Belgique (Fifab), Mensah Mathieu Panou, invité de marque.

Si nous nous sommes engagés aux côtés du Fescilom, c’est parce que nous avons été séduits par le talent, l’engagement et la particularité de l’initiative. Ce festival est une chance pour les jeunes cinéastes et une bonne chose pour la nature. C’est pourquoi nous demandons aux ministères impliqués de subventionner davantage les organisateurs. Nous voulons que le Fescilom dépasse Fespaco et d’autres festivals de renom.

Le Fescilom fait l’unanimité

Le directeur national du cinéma au Togo, représentant du ministère de la Culture, a répondu à Panou.  « Nous prenons acte de tout ce qui a été dit. Nous n’avons pas encore un fonds spécifiquement dédié au cinéma. Mais nous sommes à l’aube de l’adoption d’un code de cinéma. Avec celui-ci, notre cinéma aura un autre visage. Il y a déjà un travail sérieux qui se fait avec ce festival intéressant ».

Photo de famille à la fin de la cérémonie

Le ministre de l’Environnement s’est également fait représenter : « Ce festival vient à point nommé pour trouver des solutions idoines afin de préserver la nature. Pour nous, c’est un évènement capital. C’est pourquoi nous lui exprimons tout notre soutien ».

Augustin Akey

 

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