Aujourd’hui, acheter un livre, le lire, passer du temps dans une bibliothèque, ces habitudes deviennent de plus en plus rares chez les jeunes qui sont plutôt accros des nouvelles technologies, les réseaux sociaux en l’occurrence. Normal qu’une journée comme celle-ci, la Journée internationale du livre et du droit d’auteur, célébrée chaque 23 avril, passe inaperçue. Il est vrai qu’on peut s’auto construire à partir des réseaux sociaux. Mais combien de contenus de qualité sont diffusés à travers ces canaux ? Ils sont rares, très rares, du fait que ces moyens de transmissions échappent à tout contrôle éditorial. Sur WhatsApp, tout le monde est journaliste. Facebook, Instagram, le nid des ‘’influenceurs’’ et ‘’producteurs de contenus’’. Les termes perdent même leur sens et valeur, quand on se réfère à ceux qui les portent et aux messages qu’ils proposent à leurs abonnés, très souvent victimes sans le savoir. ‘’La vie est beau’’, nous enseignent-ils. Quel délire !
Elisée Rassan
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