Selon l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP), plus de 500 personnes civiles dont des étudiants et adolescents ont été tuées par les forces de sécurité depuis le coup d’Etat du 1er février 2021 en Birmanie.
Malgré la répression meurtrière, les manifestants résistent toujours à l’armée. Ils sont descendus dans les rues, jeudi le 29 mars 2021. 14 personnes ont péri dans l’Est de Rangoun, la capitale.
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Face à ces violences fréquentes, certains habitants ont fait le choix de l’exode. 90 000 réfugiés birmans vivent déjà le long de la frontière qui sépare la Birmanie et la Thaïlande. Par ailleurs, les factions rebelles armées menacent de prendre les armes et de rejoindre la contestation anti-junte si le bain de sang se poursuit en Birmanie.
Si ces groupes ethniques armés rejoignent la contestation, ce serait un tournant important : « La situation risque d’évoluer vers une guerre civile totale » d’après Debbie Stothard de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH).
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