Le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, dans un communiqué publié à la fin du mois de mars 2021, demande aux entreprises illégales de placement à haut risque de cesser immédiatement, et sur l’ensemble du territoire national, toutes leurs activités non autorisées.
Le ministre de l’Economie à indexé dans son communiqué 18 entreprises impliquées dans ce genre d’activités : « Global Trade Corporation S.A.S., CACESPIC-IF Togo Sari, Prosperity Investment Corporation (PIC) S.A, la Société de Négoce et de Courtage en Banque (SNCB), Leader Bureau Chymall-Sairui Groupe Togo, Alliance in Motion Global, Chy Century Heng Hue, QNET, J-Global Capital International S.A.U, TIENS, TIMEX TRADING, Aladin Groupe, Petronpay Togo, Black empire, High Life International, Global Building Investment and Trade (GLOBIT), Global Investment Trading (LIYEPLIMAL) ».
◼️ J-Global Capital International se plie aux exigences du gouvernement
Ces structures exercent « des activités de collecte de fonds du public et d’octroi de crédit ou proposent des services financiers en ligne et d’e-commerce, de marketing de réseau, des transactions de cryptomonnaies, de courtage, de conseils en investissements boursiers, de trading et des produits de placement avec la promesse de rendements surréalistes allant jusqu’à 300% du capital souscrit ainsi que des taux d’intérêts annuels sans commune mesure avec ceux servis par le système financier classique », explique Sani Yaya.
« Remboursements sans délai des sommes collectées »
La situation inquiète le ministre de l’Economie. Il décide de mettre immédiatement fin à tous ces genres d’activités par le biais d’une lettre de mises en demeure. Il demande aux sociétés concernées de procéder aux remboursements sans délai des sommes collectées, sous peine de poursuite pénale. Parce que qu’ils « exercent en toute illégalité et ne sont pas autorisées à collecter des fonds auprès du public contre des titres de capital ou de placement. Elles proposent des gains mirobolants et flatteurs pour susciter l’engouement de la population à ces produits, l’exposant ainsi à un risque élevé de perte de l’épargne constituée durant tant d’années d’efforts », assure-t-il. « Ces opérations sont illicites dans la mesure où aucune des entités n’a obtenu l’autorisation requise aux fins d’exercer ces activités, fournir ces prestations ou initier ces opérations », martèle-t-il.
◼️ L’ANPGF et African Lease en alliance pour aider les entreprises togolaises
Le ministre rappelle que « l’exercice de toute activité en lien avec l’appel public à l’épargne et les instruments financiers, est soumis à l’agrément obligatoire ou à l’autorisation préalable de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), du Conseil régional de l’epargne publique et des marchés financiers (CREPMF) de l’Umoa ou du ministère de l’Economie et des Finances ».
Il y a quelques jours, le CREPMF a sommé les mêmes structures de cesser leurs activités irrégulières pour se conformer à la réglementation en vigueur sous peine de sanctions.
◼️ Zone franche : 15 392 Togolais employés