Afin d’avoir une idée des moyens à mettre en place pour réduire les risques de catastrophes naturelles en saison pluvieuse, la cheffe du gouvernement, Victoire Tomegah-Dogbé a présidé, jeudi le 18 mars 2021 à Lomé, une séance de travail avec des acteurs impliqués dans cette lutte.
Les préfets, les membres du gouvernement, les maires et des organes chargés de la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles ont pris part à la séance de travail. Ils ont fait un état des lieux des actions déjà menées par le Togo en matière de gestion des catastrophes naturelles et réfléchi aux conditions nécessaires en vue de leur amélioration pour protéger la population.
Selon Akodah Ayéwouadan, ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement : « Il s’agit de faire le point sur l’existant en termes de prévention, notamment la capacité de la coordination à alerter avant les inondations et sur la gestion avec l’ANPC, les ministères et d’autres agences concernées qui ont fait part de leur niveau de préparation ».
Appel à un changement de comportements
Les causes humaines des inondations ont également été abordées. Il s’agit entre autres du mauvais état des bassins de rétention d’eau, le bouchage de caniveaux, l’existence des dépotoirs anarchiques… Les populations ont été invitées à une prise de conscience vis-à-vis de ce fait et les acteurs locaux à multiplier les sensibilisations.
Prévue fin mars-avril à juin au sud et fin mars-avril à fin octobre au nord du Togo, la saison des pluies se caractérise souvent par des brouillards le matin, des averses orageuses en fin de journée et de fortes précipitations occasionnant des catastrophes naturelles.
