Entre « revenons à nos moutons » et « revenons à nos mots et tons », une formule est fausse. L’histoire qui est à l’origine de l’expression fait justement foi.
L’expression doit son existence à une anecdote de 1464. Un avocat douteux avait volé des marchandises à un commerçant de drap. Et dans un procès, on jugeait un berger qui a volé des moutons au même commerçant de drap. Victime de deux vols et étonné de voir le voleur de ses marchandises dans les lieux où se déroule le procès du voleur de ses moutons, le commerçant de drap s’embrouille, entremêle les deux histoires et rend confus le juge qui l’écoute.
Le juge ne comprenant pas pourquoi le commerçant lui parle de draps alors qu’ils font un procès sur le vol de moutons dit : « Revenons à nos moutons » pour dire simplement revenons à l’histoire des moutons.
C’est de cette anecdote qu’est née l’expression « Revenons à nos moutons ». Par conséquent, il faut dire « revenons à nos moutons » et non « revenons à nos mots et tons » qui n’existe pas.
- « La plupart des filles est » ou « la plupart des filles sont » ?
- « Pallier » ou « pallier à », une d’entre les deux formules est fausse
- « Débuter » et « commencer » ne doivent pas être utilisés de la même manière
- Ne dites plus « au jour d’aujourd’hui »
Bonjour,
Merci pour la précision
Merci beaucoup pour les explications
Merci beaucoup pour l’explication