Il n’est pas difficile de trouver une réponse à cette interrogation de Sahouda Gbadamassi-Mivedor, directrice générale du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej). Les femmes togolaises en l’occurrence prouvent à outrance qu’elles peuvent être au cœur du développement ou participer à la construction du pays, au même degré que les hommes.
Le Faiej est un dispositif d’appui technique et financier mis en place par l’Etat togolais pour accompagner les jeunes primo-entrepreneurs dans la réalisation de leurs projets. En marge de la célébration de la Journée internationale de la femme, Sahouda Gbadamassi-Mivedor a réconforté ses consœurs pour l’abnégation dont elles font preuve quotidiennement.
« Une femme n’est-elle pas avant tout un homme ? J’aimerais exhorter nos sœurs à être partout excellentes, rigoureuses, avoir le sens du travail, pour inspirer les filles à prendre conscience de leur rôle futur, pour mieux se préparer à le mener à bien », a écrit la directrice du Faiej sur Twitter.
Une femme n'est-elle pas avant tout un homme ?
J'aimerais exhorter nos sœurs à être partout excellentes, rigoureuses, avoir l'abnégation au travail, pour inspirer les filles à prendre conscience de leur rôle futur, pour mieux se préparer à le mener à bien.
Mme MIVEDOR
DG FAIEJ pic.twitter.com/g9iPiAmtKX— faiejtogo (@faiejtogo) March 8, 2021
Le Faiej, un puissant outil de lutte contre la pauvreté
Depuis 2012, le Faiej a financé plus de 2 500 jeunes porteurs de projets. Avec l’implantation du Fonds, la jeunesse s’est appropriée davantage la culture entrepreneuriale. A travers de multiples sensibilisations, le Faiej est parvenu à atteindre 127 000 jeunes sur l’étendue du territoire. Il a formé 18 000 parmi eux en technique de création et de gestion des entreprises. Par-dessus tout, ces actions ont permis aux jeunes de créer 9 000 emplois directs, au 30 juin 2020.
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